Une formule de production d'eau chaude solaire collective courante consiste à utiliser un ou des ballons de production. L'usage d'un échangeur instantané, souvent un échangeur à plaques, réduit l'encombrement dû au ballon mais nécessite en contrepartie une chaudière de plus forte puissance, afin qu'elle puisse répondre sans délai aux besoins d'eau chaude. En pratique, la meilleure solution est souvent l'association des deux.
En France, le recours à l'énergie solaire peut fournir environ 50 % des besoins, ceci dépendant de la surface des capteurs et du niveau d'ensoleillement. Le ballon solaire doit donc être accompagné d'un ballon d'appoint.
Ce sont les canalisations qui raccordent la chaudière ou le système de production d'eau chaude sanitaire aux émetteurs de chauffage et aux robinets des appartements. Dans les locaux sans chauffage, le calorifugeage des canalisations permet des économies d'énergie.
On utilise généralement la distribution bitube, c'est-à-dire que l'eau chaude emprunte un circuit de tuyauteries pour aller de la chaufferie aux émetteurs de chaleur et que l'eau refroidie repart des radiateurs vers la chaufferie par un autre circuit. En chauffage individuel centralisé, une colonne montante part de la chaufferie pour rejoindre les parties communes des logements, lesquels possèdent un réseau de distribution propre raccordé à la colonne montante et permettant d'individualiser la consommation de chauffage au niveau de chaque appartement.
L'eau chaude est disponible immédiatement dans les robinets grâce à un système dénommé bouclage, selon lequel une pompe fait circuler en permanence l'eau chaude dans les tuyaux. Plus rarement, c'est le coûteux système du traçage qui est employé : les tuyaux de distribution sont entourés d'un cordon électrique qui chauffe l'eau et la garde à bonne température.
Pour aller plus loin
Solaire-collectif.fr– Informations et adresses utiles sur l’eau chaude solaire collective, par SOCOL (Enerplan).
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