Les éoliennes domestiques possèdent souvent un design soigné et peuvent ainsi s'intègrent harmonieusement sur tous les bâtiments urbains et péri-urbains. Elle répondent au besoin de production électrique d'une multitude d'acteurs : collectivités territoriales, bureaux d'études, architectes, B.T.P., entreprises, exploitations agricoles ou encore articuliers.
Dotées d'une technologie de pointe qui leur permet de fonctionner seules, sans intervention humaine, les éoliennes gèrent automatiquement les différentes conditions de vents : redémarrage et arrêt automatique, calcul de la production instantanée, cumulée...
Elles ne sont pas concernées par les limites des grandes éoliennes de production, dont certains regrettent l'impact visuel sur les reliefs et dans les plaines, du fait de leur gigantisme, De même pour le bruit associé à leur fonctionnement, les infrastructures à mettre en oeuvre, la maintenance difficile, ou les pertes liées au transport d'énergie.
Les microéliennes en toiture
Les éoliennes à axe horizontal dites "à hélice" sont les plus répandues, grâce à la simplicité de leur conception et à leurs performances d'ensemble.
Il s'agit de modèles installés au sommet d'un pylône et équipées d'un système d'orientation par raport au vent. Il existe deux types d'éoliennes à axe vertical, qui se distinguent par le nombre de pales de l'hélice : les éoliennes à rotation lente, dites "multipales" et les éoliennes à rotation rapide, appelés "aérogénérateurs".
Les éoliennes à rotation lente
Les éoliennes à rotation lente "multipales" sont utilisées depuis des dizaines d'années dans les campagnes. Leur fonction quasi-exclusive est de servir au pompage de l'eau.
Les éoliennes à rotation rapide
Les éoliennes à rotation rapide, à deux ou trois pales, forment l'essentiel du marché. leur fonction essentielle étant de produire de l'électricité, elles sont dénommées "aérogénérateurs". Au-delà d'une certaine puissance, ces éoliennes sont souvent pourvues d'une hélice à pas variable, qui permet de modifier l'inclinaison des pales en fonction de la direction du vent.
Les éoliennes à axe vertical sont adaptées aux vents irréguliers, et donc plus adaptées aux villes. Elles possèdent l'avantage de ne pas nécessiter de système d'orientation par rapport à la direction du vent, mais elles sont en général de conception compliquée, avec des technologies encore récentes et une productivité assez faible. De plus, il faut un permis de construire puisque la hauteur prise en compte est celle de l’équipement par rapport au sol, donc plus de douze mètres dans le cas d’un immeuble.
Les deux principaux modèles sont de type "Savonius" et "Darrieus".
Eoliennes à axe vertical de type Darrieus
Souffrant de performances inférieures aux éoliennes classiques, les éoliennes à axe vertical de type Darrieus sont encore très peu répandues. Leurs fonctionnalités conviennent toutefois bien à l'intégration au bâtiment et à l'installation dans des zones extrêmes, par exemple comme observatoire. Leur particularité est de n'être pas contraintes par les limites quant à la taille des pales et à leur vitesse de rotation. Leur emcombrement est plus faible et, du fait du positionnement du moteur à la base de la structure, parfois plus économique.
Eolienne à axe vertical de type Savonius
Plus sophistiquées et autorisant une puissance plus grande que les éoliennes de type Darrieus, les éoliennes à axe vertical de type Savonius restent toutefois moins performantes que les éoliennes classiques. Leur rendement, qui ne dépasse pas 50 % de la limite de Betz, les empêche de développer de fortes puissances et elles comportent également l'inconvénient de ne pas pouvoir démarrer toutes seules. Elles sont toutefois peu encombrantes, plus économiques et leur apparence plus discrète les rend facilement intégrables dans les bâtiments.