Le bilan thermique a pour objectif de déterminer le type et la puissance du système de chauffage ou de climatisation répondant le mieux aux besoins d'un logement.
Crédit photo : www.express-canalisation.com
Le bilan thermique dépend de nombreux facteurs : surface à chauffer ou à climatiser, type de sol, exposition, ventilation, nombre d'occupants, localisation des rideaux, etc. Sauf à être un professionnel du secteur, il n'est pas possible de faire soi-même un bilan thermique de qualité.
Un appareil de chauffage ou de climatisation de puissance insuffisante fonctionne en sur-régime et consomme beaucoup d’électricité, pour une faible efficacité. A l'opposé, une installation surdimensionnée coûte plus cher qu'une installation dimensionnée en fonction des besoins estimés de chauffage ou de climatisation, sans pour autant être plus performante.
La manière la plus habituelle pour calculer le bilan thermique consister à déterminer la quantité de chaleur transmise en Watt par mètre carré et par degré (coefficient K) ou le coefficient de déperdition volumique du bâtiment, en Watt mètre cube et par degré (coefficient G). Recommandée par le centre d'études et de formation du génie climatique, le coefficient Ubat est une méthode plus complète que le coefficient G.
Le bilan thermique n'est pas gratuit. Il faut généralement compter environ 500 euros pour la réalisation d'un bilan thermique complet.
Le Diagnostic de performance énergétique est similaire au bilan thermique, mais il est plus succinct et donc moins cher. Le bilan énergétique est quand à lui plus complet et obligatoire dans certains cas